La magie de l'ancien [PV Jana Cooper-La'rahnda]

Mes écrits : 23 Date d'inscription : 25/10/2009

Il était plutôt rare de Laszlo qu'il quitte Cardiff ou même le Pays de Galles. Il avait trop peur que la distance n'affaiblissent le lien de mémoire qu'il existait entre lui et Larten. Mais cette fois il y était obligé par ses études. Leurs professeurs leur avait conseillé d'aller voir une conférence...A Londres. Heureusement qu'il avait un petit boulot à coté, sinon il ne savait pas trop comment il s'en serait sorti financièrement pour ce voyage. Même si Larten, comme à son habitude malgré les protestations de Laszlo, avait aidé.

Mais voyons le bon coté des choses: Il était à Londres, capitale du Royaume-Uni, pour une journée et une nuit, dont une partie de l'après-midi et la soirée de libre avant de devoir repartir. Que pensez-vous qu'il va faire? Des photos bien sûr! Qu'est-ce qu'il pourrait faire d'autre quand la photo lui permet de créer sa survie? Alors le voilà, vagabondant dans les rues de Londres aux alentours de quinze heures, un appareil photo à la main. Heureusement que la conférence avait finie relativement tôt, il pouvait à présent se consacrer à la photographie.

Laszlo avait commencé par prendre les endroits dits "touristiques", puis petit à petit, son regard attiré par telle ou telle chose, ou bien par telle ou telle personne, il avait finit par se perdre dans cette ville immense et magnifique. Il venait de finir une pellicule, et venait de la remettre en place quand quelque chose lui titilla la vue à sa gauche. Finissant rapidement d'apprêter sa pellicule, il tourna ensuite la tête et resta immobile quelques secondes devant ce qu'il avait devant les yeux.

Une boutique d'antiquité. Une véritable boutique au trésor pour un être comme lui. Bien qu'il ne puisse pas vivre parmi des souvenir latents, il était réceptif à tout ce qui était ancien, ce qui avait une histoire. Alors vous pensez, une boutique d'antiquité. Il s'approcha de la vitrine, et observa longuement l'intérieur, songeur, un petit sourire heureux sur le visage. Il prit des clichés de certains objets qu'il sentait les plus historiques, avec le plus de souvenirs contenus dedans, sans avoir pensé à demander la permission au préalable...

Astrellienne & Humaine... Mes écrits : 488 Date d'inscription : 14/10/2009

Ma boutique d'antiquité s'apelle "Au détour d'une époque". J'y avais aménagé plusieurs parties spécifiques... Chaques parties avait deux ou trois rayons remplis de bibelots ou d'objets d'art antiques. Il y avait 10 parties. Et oui, la boutique était assez vaste. Heureusement d'ailleurs. Chaque partie concernait une culture en particulier. Il y avait une partie réservée à l'Egypte antique, une à la Grèce antique, une à la Rome antique avec les dérivés gaulois par moment, une à la culture amérindienne, une à la culture des civilisations du nord (comme les Wisigoths, les gaulois, les celtes, les vikings etc...), une réservée au moyen-âge, une à la renaissance, une partie concernant les peuplades d'Australie, une aux merveilles russes et une partie réservée à tout ce qui n'entrait dans aucune des catégories.

La vitrine exposait un condensé de toutes ses parties. Et il y avait des allées permettant de ne pas se sentir à l'étroit. J'avais fait un bon investissement je crois. Enfin, sur conseil de quelques amis bien sûr. Moi, j'y comprend toujours rien à ces histoires d'immobilier.

Enfin bref. Dans la boutique, je me suis aménagé une sorte d'atelier, complètement à l'écart. C'est là que j'étudie certains objets qu l'on m'envoie. Je note des références, je traduis des textes, je peux même authentifier des reliques même si je ne suis pas très connue à ce niveau là donc je n'en ai guère.

Et c'est là que j'aperçoit un jeune homme photographier quelques unes des antiquités exposées. Je me lève, rangeant mon stylo sonique, mon carnet et le stylo normal dans une de mes poches, puis j'ouvre la porte de la boutique...

« Bonjour. Vous souhaitez photographier quelques uns de des objets de plus près ? Entrez donc si vous voulez. »

Mes écrits : 23 Date d'inscription : 25/10/2009

[désolé ce n'est pas très long T^T]

Cette boutique recelait vraiment d'objet fascinant. Rien que la vitrine apportait à Laszlo une sorte de vague de mélancolie douce et loin d'être triste comme le sont la plupart des sentiments de cet ordre. On pourrait presque dire que cela lui mettait du baume au coeur de se retrouver aussi près de souvenirs latents alors qu'il était loin de hôte. Sentiment très, très étrange. Il n'avait jamais connu cela encore, mais il prenait son temps pour savourer cette nouvelle sensation.

Soudain, alors que Laszlo était concentré sur un autre objet qu'il pensait prendre en photo, il fut surpris par une voix féminine. Sursautant légèrement, il releva la tête vers la jeune femme qui se tenait dans l'encadrement de la porte et lui dit, un peu nerveux.

"Merci, c'est très gentil à vous, mais je ne voudrais pas déranger vos clients. Je passais juste..."

Ah làlà, ce Laszlo...Tellement timide et soucieux de passer aussi inaperçu qu'il le pouvait, il n'était pas vraiment habitué à ce genre de conversations. Il sentit d'un coup penaud, là devant la vitrine de ce magasin, ne sachant plus trop quoi dire à cette jeune femme très gentille pourtant. Enfin, du peu qu'il en avait vu; Il ne pouvait évidemment pas dire si elle était foncièrement gentille ou méchante.
Restant silencieux un moment, il finit par demander en désignant vaguement la vitrine.

"J'aurais une petite question...Vos objets, comment les obtenez-vous? Pure curiosité, si vous ne voulez pas y répondre, je comprendrais parfaitement!"

Dernière phrase ajoutée rapidement, pour ne pas embêter la dame. Il était toujours comme ça, à s'excuser pour pas grand chose, à supposer des ennuis qui n'ont pas lieu d'être...Un vrai inquiet chronique.

Astrellienne & Humaine... Mes écrits : 488 Date d'inscription : 14/10/2009

Je lui souris, pas embêté pour un sous. A vrai dire, je m'ennuyais un peu alors c'était distrayant de parler à quelqu'un. Même si je ne le connaissais pas.

« Vous ne me dérangez pas. A vrai dire, je ne faisais rien d'important. Et je n'ai aucun client pour le moment. »

Il avait l'air intimidé. Comme si je l'impressionnais. Ou qu'il était toujours timide. Parce que je ne pense pas être si impressionnante.

Sa question me surprit cependant. Rare étaient les personnes qui s'intéressaient à comment j'avais eu les reliques qui sont en ma possession. Le plus souvent, ils se contentaient d'observer, et de partir, les reliques étant trop chère pour eux. Mais, quelques foi, il y avait des collectionneurs qui achetaient un grand stock et ainsi, j'avais mon revenu de l'année. Et je gagnais aussi de l'argent grâce à certaines authentifications.

« Et bien... Il y en une majorité qui sont... Dans ma famille depuis des générations. »

Je n'allais pas lui dire que je vivais depuis un peu plus de 400 ans... Ni que certains de ses objets m'appartenaient à telle ou telle époque de l'histoire. Il y avait quelques bijoux, des robes et tout dans un coin. Il y avait également des tableaux. Tout ça, je les avait eu un jour dans une demeure ou quelque part.

« D'autres me sont envoyés car les musées ne voient pas l'intérêt d'exposer telle ou telle relique qui, selon eux, ne sont guère importante. Et des fois, c'est des particuliers qui se débarasse de vieilleries. »

Je lui fis un sourire rassurant, voulant montrer qu'il ne m'ennuyais pas ni rien.

« Vous êtes sûr que vous ne voulez pas entrer ? En vitrine ne sont exposés que quelques antiquités. Il y en a plus à l'intérieur vous savez. »

Mes écrits : 23 Date d'inscription : 25/10/2009

Laszlo hocha la tête, comme prenant en compte dans son cerveau les informations que venait de lui donner la jeune femme. Bon, au moins il n'était plus inquiet de déranger, si elle l'invitait elle-même. Vraiment gentille cette dame. Tiens au fait...Quel est son nom? Parce qu'il pouvait sans problème continuer la conversation sans connaître son nom, ça n'était pas vraiment ça le problème, mais il a toujours été un peu curieux (la preuve en est sa question sur la provenance de ses antiquités...). Il voulait lui posé la question; Mais il attendit qu'elle ait finie de lui expliquer.

Enfin, c'était son idée à l'origine. Car bien qu'étant un être qui vit de la mémoire, la concentration c'est pas encore ça. Alors à force de l'écouter parler, avec intérêt qui plus est, sa question avait été reléguée au second plan.

"Votre famille doit remonter loin dans l'histoire dans ce cas. Ca doit être intéressant au niveau de l'arbre généalogique: Un mur entier."

Il rit doucement, avant de s'arrêter, toussotant pour reprendre son sérieux. Ca n'était pas le moment de faire de l'humour sur la famille de la dame, il ne savait rien, et puis c'était peut-être un sujet sensible, qu'en savait-il lui? Reprenant donc son sérieux, il continua, souriant.

"Ca m'étonne que les musées refusent d'exposer de telles antiquités. Des objets renfermant autant de mémoire du passé...C'est dommage pour ceux qui se passionnent d'histoire, ils ratent quelque chose..."

Oui, bon, ok, là ça sonnait peut-être un peu trop fan. Encore serait-il étudiant en histoire, à la limite...Mais là...Etudiant en psychologie....Cherchez l'erreur...Enfin bref. Relevant la tête à la nouvelle question de la jeune femme, il lui sourit et hocha la tête en acquiescement, entrant dans la boutique à sa suite, restant baba devant la quantité d'antiquité qu'elle possédait. Comme dit un peu plus tôt: Une vraie mine d'or pour le petit Laszlo...

Astrellienne & Humaine... Mes écrits : 488 Date d'inscription : 14/10/2009

Un petit rire m'échappa lorsqu'il évoqua l'arbre généalogique... Si seulement il savait. Parce que, certes, j'ai un arbre généalogique assez conséquent. Mais c'est de la famille extra-terrestre. Sur Terre... La seule génération, c'est moi. Ouais. Vaut mieux pas l'évoquer ça. Alors je ris doucement.

« On peut dire ça comme ça. »

Puis il reprit son sérieux et s'étonna que les musées ne veuillent pas de ces antiquités. C'est vrai que c'est étrange, mais en réalité, l'explication est toute simple. Ou plutôt les explication, mais il y en a une qu'il ne pourrait peut-être pas comprendre. Donc, d'une, certains objets sont à moi - depuis des lustres - et si je les envoie à certains musées, ils vont se poser des questions. Déjà que mon existence n'est pas très connue des autorités - juste le stricte nécéssaire - alors si en plus ils découvrent que mes sois-disant ancêtres, c'est moi, j'ose même pas imaginer leur réaction.

Enfin, de deux, et bien, les musées préfèrent exposer les plus grandes oeuvres, celle qui impressionnent, les trucs en or et les statues. Les petits bibelots de la vie quotidienne ne les intéresse pas le moins du monde. Seuls les archéologues s'y intéresse un peu, mais eux, ils ne se posent pas de questions. Ou pas sur comment je l'ai obtenu. C'est d'ailleurs grâce à mes contacts archéologues que certains objets ne m'appartenant pas atterrissent dans ma boutique. Et c'est grâce à certains objets qu'ils m'envoie pour avoir une précision sur l'authentification que je gagne un peu ma vie.

« Et bien, en vérité, les musées préfèrent prendre des oeuvres ou des objets plus impressionnant pour exposer. Si jamais ils voulaient de mes humbles antiquités, celles-ci finiraient relégués dans les caves de ces musées. Or, je n'ai pas très envie de les savoir poussiérieuses, donc, s'ils ne les prennent pas pour exposer, je les gardes. Et puis ça meuble ma boutique.
Mais je suis d'accord avec vous. Quel dommage pour ceux qui s'y intéresse sincèrement...
D'ailleurs... Êtes-vous étudiant en histoire ? Ou en archéologie ? »

J'avais dans l'idée qu'il était peut-être étudiant en histoire car sinon, qui irait s'intéresser à des vieilleries commes celles-là. Quoique belles, elles n'en sont pas moins minimes par rapport à ce qu'expose les musées. Et puis, j'avais fait des études d'histoires. Ou du moins, j'avais étudié avec un archéologue dans les années 1900. Ce qui revenait au même bien que je n'ai pas de diplômes.

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